Un Psy et Coach à Nantes et Paris
Frédéric LE MOULLEC
Un Psy et Coach à Nantes et Paris
Frédéric LE MOULLEC
Notre cerveau
À bien y réfléchir, il n’y a que trois choses finalement, mais fondamentales, cruciales, à savoir sur nous-mêmes, dont nos conduites peuvent s’enrichir et nous permettre de faire face aux difficultés :
1.Notre cerveau interprète en permanence le monde qui nous entoure, pour le meilleur et surtout pour le pire. Il nous positionne spontanément, et nous enferme, soit dans l’un, et surtout dans l’autre : d’un côté, les rêves, les espoirs, nos idéaux, que l’on voudrait toujours réels ; de l’autre, les cauchemars, les appréhensions, nos aversions, que l’on voudrait voir disparaître à jamais. Notre cerveau croit nous défendre en nous rassurant et, surtout, en nous inquiétant, mais il ne conçoit pas, spontanément, les intermédiaires et les sens multiples. C’est ce que j’appelle le défaut d’incertitude. Or, le “nouveau monde” — autrement dit le monde humain — est plus complexe et incertain que “l’ancien monde” — le monde animal comme celui des premiers hommes civilisés. Il faut donc cultiver l’esprit d’incertitude, et le meilleur moyen de le faire est d’entrer dans la nuance et la relativité des choses.
2.Notre cerveau est doué d’une conscience spontanée très limitée. Il nous permet de ne percevoir spontanément qu’une partie infime de la réalité, cantonnée à ce que nous connaissons déjà. C’est ce que j’appelle le défaut d’imagination. Il faut donc cultiver l’esprit d’imagination, et le meilleur moyen de le faire est d’entrer dans la curiosité et l’acceptation de toutes les choses qui nous entourent ou qui pourraient survenir.
3.Notre cerveau est dépourvu «d’administration centrale». C’est ce que j’appelle le défaut de confiance, qui est une chance car il laisse la place à notre libre-arbitre (très relatif bien sûr), celui-là même qui nous fait véritablement humains. Nous ne pouvons devenir ce que nous sommes que si nous cherchons à savoir ce que nous sommes et si nous nous engageons à l’être. Il faut donc cultiver l’esprit de confiance, et le meilleur moyen de le faire est d’entrer dans la responsabilité et l’autorité inhérentes à nos décisions et actions personnelles.
Pour conclure, je terminerai par une phrase que je viens d’exhumer d’une de mes lectures d’il y a trois ans, et que vous pourrez retrouver dans les Phrases de Vie :
« Je sais désormais que nous ne souffrons pas des faits en eux-mêmes mais seulement des conséquences de leur interprétation. De là que la souffrance, à son tour, peut elle aussi prendre fin. »
Photo : le “nouveau monde”, vu depuis Manhattan
mercredi 18 janvier 2012